Portraits des compagnons pour Bouygues Bâtiment Nord-Est
Chaque fin d’année, Bouygues Construction m’ouvre les portes de ses chantiers dans le Nord-Est, non pas pour y photographier les ouvrages, mais pour réaliser les portraits des compagnons. La revue des chantiers prend alors une autre dimension laissant la part belle aux hommes et femmes qui ont œuvré sur les chantiers durant toute une année.
De Strasbourg à Dijon, de Reims à Besançon, je sillonne le Nord-Est en toute autonomie, à la rencontre des compagnons. J’ai avec moi une feuille de route, avec les numéros de téléphone des contacts sur place, et mes équipements de protection (casques, chaussures de sécurité, bouchons d’oreilles, lunettes), indispensables pour entrer sur les chantiers Bouygues.
Ici peu de photos posées, mais plutôt une observation discrète du travail individuel ou en équipe, afin produire des clichés authentiques. Les personnes ne font pas attention à l’objectif de mon appareil photo, elles ne sont pas crispées et restent naturelles.
Pour obtenir ce résultat, je m’immisce dans les entrailles du bâtiment en construction à la recherche des compagnons au travail. Souvent leurs tâches se font à deux ou à trois : mise en place d’une banche, vérification des métrés ou encore le ferraillage d’un plancher.
Un métier reste par contre très solitaire : celui de grutier. Pour en faire le portrait à son poste de travail je n’ai pas le choix, je dois monter tout en haut de la grue et grimper sur la plateforme de la cabine. C’est souvent assez long, mais l’effort est payant car là-haut j’ai une vue imprenable sur le chantier.
J’apprécie cet exercice un peu particulier de séance Portrait, car les photos prises reflètent bien l’ambiance d’un chantier.
